CHARLESTON

Comment bien rater son mariage à Noël [28]

Résumé : « À une semaine de mon mariage de rêve à Londres, mon wedding planner meurt étouffé en avalant le strass de la culotte d’une stripteaseuse.
Peu importe ! Quand l’amour, le vrai, est là, rien n’est insurmontable.
Mais s’il n’y était plus ? Et si cette catastrophe en annonçait plein d’autres ?
La mort du wedding planner, j’aurais géré, la fermeture de tous les commerces suite à la contamination de l’eau, aussi. Je peux me passer (non sans cris et désespoir) de ma robe, de ma pièce montée, de mon traiteur et de mon bouquet, tant que William est à mes côtés. Mais voilà que mon prince charmant britannique me cache quelque chose… ou quelqu’un. J’aurais dû voir les signes, ils étaient aussi gros que Big Ben. »

Ce roman relève d’un enchevêtrement de situations aussi cocasses les unes que les autres, qui donnent un cocktail explosif ponctué de rire et de bonne humeur.

Lire ce roman, c’est entrer aussitôt dans un bon mood, celui où on lâche prise, où on se laisse bercer, et on rit (malgré nous) du malheur des autres.

C’est un petit bonbon, le lecteur en redemande, et quand on se dit qu’il n’y en a plus, il y en a encore, les situations grotesques s’enchaînent les unes après les autres, nous faisant par moments tordre de rire. Mais malgré ce sujet léger, l’auteure aborde quand même des thématiques importantes comme le décès, la vie de couple, l’homosexualité, la jalousie ou encore le stress pré-mariage.

Vous allez entrer tout droit au coeur d’une famille assez déjantée, avec qui les fêtes de Noël seront loin d’être ennuyeuses.

Le lecteur a l’impression de faire partie intégrante de cette famille, en vivant des montagnes russes émotionnelles, avec une tante homophobe, une belle-mère rabat-joie, une grand-mère aux idées qui ne manquent pas de faire chavirer la famille, ou encore la soeur qui donne tout le temps des leçons de morale.

Le genre de roman qui met du baume au coeur, à lire pour avoir un peu de soleil et de bonne humeur chez soi, quand tout est gris dehors. Il prépare à merveille l’arrivée des fêtes de Noël avec cette frénésie, d’un événement tant attendu toute l’année.

On se prend d’attache aux personnages, qui ont chacun une personnalité assez atypique, faisant le charme à part entière du roman.

Se plonger dans ce roman nous invite à nous immiscer dans une bulle de bonheur et de bien-être immédiat, on a envie de savourer un bon gâteau, sans oublier le tea time pour accompagner ce livre qui vous donnera des étoiles dans les yeux !

Un mariage qui ne se passe pas comme prévu, mais finalement la vie c’est aussi ça, des imprévus, des retournements de situation, pour au final toujours s’adapter à la situation et tenter de trouver des plans B, quand les plans A sont déjoués.

Un roman qui vous donnera envie de vous marier (ou pas..)

On se dit parfois que le mariage est l’événement le plus beau, et le plus féerique de notre vie, mais ce roman-là risque de bien changer votre vision des choses !

Prêts à vivre un mariage déjanté ?

CHARLESTON

Noël au café du bonheur [27]

Résumé : Après un été mouvementé à gèrer son café dans les Cornouailles, Evie Flynn n’attend qu’une chose : passer son premier Noël en amoureux avec Ed, son petit ami. Elle est décidée à faire de cette saison qu’elle adore un moment romantique. Mais rien ne se passe comme prévu quand l’ex-femme d’Ed le recontacte soudainement, puis quand des invités surprises font leur apparition : Jake, le frère revêche d’Ed, et Amber, la meilleure amie d’Evie. Ajoutez le stress d’un livre de recettes à terminer, des tempêtes de neige et des histoires de famille, et le Noël d’Evie s’annonce chargé ! Ses vœux de fin d’année se réaliseront-ils ? Ou ce Noël rassemble-t-il tous les ingrédients pour virer au désastre ?

Un roman qui fait parfaitement suite à « rendez-vous au café du bonheur » , on y retrouve tous ces personnages auxquels on s’était fortement attachés. Lire ce roman, c’est comme prendre place autour d’un grand repas de famille, avec la neige qui tombe de la fenêtre, l’odeur des pommes dauphines croustillantes, le sourire de tous les convives qui illuminent l’événement, au coeur d’une atmosphère magique et féerique.

L’auteure combine avec intelligence l’esprit de Noël, avec quelques problématiques familiales, pour nous délivrer un roman gourmand, mais haletant de par les rebondissements qui prennent place au coeur du récit.

Un roman à glisser sous le sapin, pour ravir les amateurs de Noël et de toute la magie qui en découle.

On prend plaisir à suivre l’évolution d’Evie, et de son café changeant au fil des saisons, avec des personnages au grand coeur, parfois méprisables au premier abord, mais que la magie de Noël finit par rendre attachants, malgré eux.

L’auteure aborde avec finesse le thème du deuil, des séparations, de la remise en question et de l’acceptation, et nous concocte un roman de Noël qui fait réfléchir. C’est plus qu’un roman léger, il aborde des réelles thématiques, avec de belles leçons de vie.

Lucy Diamond nous prouve qu’il y a toujours une lumière au bout du tunnel, et nous met face à des personnages déchus, brisés, qui tentent de se reconstruire à leur manière.

Ouvrir ce roman nous plonge aussitôt dans cette ambiance de Noël tant attendue, avec le sapin qui illumine nos coeurs, ces effluves de chocolat chaud qui vient bercer notre esprit, et ces retrouvailles avec les proches, pour des moments de complicité simples et primordiaux.

On dévore ce roman comme un petit sucre d’orge, il nous apporte irrémédiablement du baume au coeur, et nous donne envie de fêter Noël toute l’année !

A faire lire à tous ceux qui ne croient pas à la magie de Noël !

CHARLESTON

Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige [26]

Résumé : À Saint-Barthélemy, petit paradis perdu au milieu des Caraïbes, c’est cocotiers, sable fin et riches propriétaires blasés. Alors cette année, pour son premier Noël loin de son Alsace natale, c’est décidé, elle change tout. … À moins que cet étrange Noël ne se révèle au contraire le plus beau de tous ?

C’est le genre de roman parfait pour tous les amateurs de la saison estivale qui veulent que l’ambiance qui en découle perdure même en pleine période de Noël.

Un roman à lire au coin du feu, tout en ayant en tête les images d’un paradis rempli de sable, de palmier, de cocktails et de liberté.

L’autrice offre un joli mélange entre les traditions de Noël qui contrastent avec l’ambiance chaleureuse et estivale de l’île, où le soleil règne en maître toute l’année.

Cette année, pas de soirées films romantiques de Noël, embarquez directement vers Saint Barth, pour un cocktail explosif de magie, où les traditions sont quelque peu différentes de notre traditionnelle fête.

Sophie Jomain réussit à introduire des thèmes forts, dans une romance de Noël, avec la question écologique, du respect des animaux, du fait d’être orphelin jeune, ou encore la pression subie dans le milieu professionnel.

Les personnages prennent vie au coeur d’un univers magique à sa façon, quoi de plus original qu’un Père Noël en plein coeur d’une île, dans un endroit saugrenu où l’on ne s’attend pas à le rencontrer, avec ses petits enfants les Lutins, pour lesquels vous ressentirez beaucoup d’affection!

L’auteure apporte un soupçon de magie et de féerie, avec ce Père Noël atypique, qui réalise nos voeux les plus chers.

C’est typiquement le genre de roman qui va réchauffer tous les frileux en période de fête, on se prend au jeu de se trouver les pieds dans le sable, bercés par le ressac de la mer, et porté par les effluves des tropiques qui nous entourent.

Sophie Jomain nous invite à la rêverie, dans une atmosphère tout autre que celle tant attendue des marrons chauds, des plaids réconfortants et de la neige qui tombe du ciel. Elle nous offre ici une réelle immersion loin de tout, au coeur d’une île solaire, où les habitants ont leur façon bien à eux de fêter Noël.

C’est le genre de bouquin où on se laisse bercer par une jolie romance qui naît page après page, où le lecteur s’épanouit et prend plaisir à évoluer dans ce milieu si lumineux, comme les personnages le font.

Pour moi qui suis une grande amatrice de l’été, j’ai aimé lire ce roman en m’imaginant les pieds dans le sable, face à une vaste étendue d’eau, avec ce soleil qui réchauffe notre peau.

Alors, prêt à partir au soleil?

CHARLESTON

La maison de l’orchidée [25]

Résumé : Julia, pianiste de renommée, revient sur les traces de son enfance après une tragédie qui l’a touchée. Elle va revoir le domaine de Wharton Park, lieu où elle aimait passer du temps avec son grand père qui y était jardinier. La jeune femme va également revoir Christopher Crawford, l’héritier du domaine.

Lucinda Riley dépeint avec justesse l’attente des femmes en période de guerre, avec leurs maris qui les reconnaissent à peine, marqués par la souffrance endurée par les événements. Le lecteur ressent toute la cruauté et l’abomination de ces femmes séparées de leurs hommes, prisonnières d’un destin auquel elles sont enchaînées, et restant impassibles devant les événements.

Avec beaucoup de sensibilité et de talent, Lucinda Riley nous dresse un portrait de femmes brisées, peu importe les circonstances, avec la guerre, la perte d’êtres chers ou encore des illusions déchues. Elle nous emmène droit vers de lointaines contrées à la culture conviviale et attirante, nous immergeant pleinement au coeur de la Thaïlande, avec l’air moite tempéré par la douceur des habitants, en passant par l’Angleterre avec son mode de vie plus aristocrate, et loin du mode de vie Asiatique.

La reine de l’alternance passé présent signe avec sa plume de conteuse une histoire qui vous emmènera droit en Thaïlande, vers une atmosphère riche, où l’on tombe amoureux autant des habitants que du lieu, mais aussi en Angleterre, où l’on se prend au jeu à rêver de belles toilettes, et d’un quotidien ponctué de bals et de réceptions grandioses.

Ce livre est un véritable hommage à la beauté de la nature, à la richesse de nos traditions, à l’amour en temps de guerre, et aux secrets de famille portés de génération en génération, qui finissent par se révéler pour déstabiliser le lecteur, quand il ne s’y attend pas.

La maison de l’orchidée est une véritable bouffée de chaleur, le lecteur tourne les pages, jouissant d’un grand intérêt pour l’avenir des personnages qui entre en jeu. Se délectant des relations qui se nouent, et d’un univers aussi riche que palpitant, qui prend vite place dans notre imagination.

C’est sans aucun doute le meilleur roman que j’ai pu lire de Lucinda Riley, porté par une tendresse infinie, avec une ode à la botanique et à la nature, l’auteure signe une nouvelle fois un roman qui transporte toutes les générations, et qui s’impose dans le milieu de la littérature, comme un chef-d’oeuvre.

On ressent avec une puissance exacerbée tout ce que peuvent endurer les personnages : un amour déchirant, une histoire d’amour naissante, la perte d’une âme soeur. L’autrice réussit avec talent à nous transmettre tous les sentiments éprouvés par les personnages.

Le talent de Lucinda Riley n’est plus à prouver avec ce roman, qui vous garantira un vol direct vers le coup de coeur, avec quelques turbulences qui ne manqueront pas de faire chavirer votre coeur de lecteur.

On s’imagine sans peine, et malgré le contexte de la guerre, la chaleur, le parfum des fleurs, et l’abondance de végétation au coeur de ce climat tropical qui tend à réchauffer ces coeurs meurtris par la vie.

C’est certainement le livre le plus dur mais aussi le plus puissant et le plus déroutant que j’ai eu à lire de ma vie. Je referme ce roman les yeux emplis de larmes, le coeur chaviré par tout un tourbillon d’émotions, et bien consciente du talent incontesté de l’auteure.

Un roman fabuleux où les destins s’entrecroisent, les secrets se mêlent, et où la boucle finit toujours par être bouclée.

Un voyage bouleversant sur deux continents, qui ne manque pas de déstabiliser le lecteur.

Alors, il te plairait ?

TOP 5

5 idées de livres à lui offrir à Noël..

Voici une sélection de 5 romans à offrir, selon le caractère et les envies de la personne.

Si tu souhaites la faire voyager – Ces héroïnes qui peuplent mes nuits est un récit de voyage aux milles couleurs et aux milles odeurs, qui exposent des femmes fortes, qui décident de braver les codes, et de partir seule, explorer les merveilles des quatre coins du monde.

Si tu veux lui redonner le sourire – Un roman aussi atypique et original que son titre, qui retracera instantanément un sourire sur ses lèvres, cette personne vous remerciera de lui avoir fait passer un si bon moment. 

Si tu veux lui faire découvrir le genre cosy mystery – Avec ce roman, elle partira dans les petites ruelles sombres de l’Angleterre, aux côtés d’un homme très charmant, pour enquêter sur une terrible enquête, mais jamais sans une tasse de thé fumante. 

Si tu veux la faire frissonner un peu – Avec un thriller addictif qui mélange art et meurtre, le combo s’avère être parfait pour étoffer tes connaissances du milieu artistique, tout en frissonnant autour d’une enquête morbide et glauque, qui ne manquera pas de lui faire hérisser les poils.

Si elle aime être émue pendant sa lecture – Avec ce deuxième tome (la suite de « Les Derniers Jours de Rabbit Hayes), elle retrouvera tous ses personnages favoris, ayant l’impression de faire partie d’une famille aimante. Ils ont évolué, et appréhendent le sujet de la mort avec une toute autre conception. Sur le chemin de la résilience et de la lumière, tu risques de lui faire sortir les mouchoirs. 

Alors, tu aimes ma sélection?

PS : Je t’ai mis les liens de redirection sur l’image pour acheter le livre 🙂

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La rose et le bourreau.

Un récit qui m’a marqué, et qui change drastiquement de mes habitudes de lecture. Je vous laisse ci-dessous mon avis, et j’attends avec impatience vos retours.

Résumé : Cancale, XVIIIè siècle. Julienne ne supporte plus sa marâtre. Résolue à changer de vie, elle décide un jour de couper ses cheveux, en le les vêtements de son frère et se fait appeler… Henri. Arrivée à Paris, à court de ressources, elle cède aux avances d’un sergent recruteur qui l’engage dans l’armée du roi sous le sobriquet de « Sans-Souci ». Julienne se conduit avec bravoure, alors pourquoi chacun des hommes dont elle s’éprend, connaît-il un sort funeste ? De retour en France après avoir déserté, elle n’aura d’autre choix que d’assister dans sa tâche «Monsieur de Marseille » – le bourreau. Jusqu’à quand parviendra-t-elle à dissimuler son identité?


Ce roman retrace la vie d’une orpheline, Julienne, qui est prête à changer de vie, pour se faire, elle se coupe les cheveux, adopte un look à la garçonne et se fait appeler Henri. Elle s’échappe de son domicile familial, laissant pour son plus grand malheur son grand frère auquel elle est attachée, mais préférant partir vagabonder, et se faire passer pour ce qu’elle n’est pas (ce qui lui apportera autant de bonnes que de mauvaises choses mais, je ne vous en dis pas plus).

Tout au long du récit, on suit ses aventures, et les aléas qu’elle rencontre. Car même en étant un garçon, la vie n’est pas toujours évidente. Il lui arrive de se faire aborder par des hommes qui pensent qu’elle est un homme, et qui sont donc intéressés par des personnes du même sexe. Allant parfois jusqu’à la violence, car certains hommes se sentent bernés quand ils découvrent sa véritable origine.

Julienne allant parfois jusqu’à remettre sa sexualité en question, elle va se tourner autant vers les hommes que vers les femmes. En ça, je trouve que le roman est très moderne, car on aborde la bisexualité dans les années 1900.

Elle est recueillie par un abbé, mais à court de ressources, elle va s’engager dans l’armée.

Mais au court de ses expéditions, elle va faire des rencontres qui vont la marquer, certains connaissent un sort funeste, ce qui va la détruire petit à petit. Mais c’est une femme brave et courageuse, qui malgré son changement d’identité reste une personne déterminée et volontaire.

L’auteur dépeint sans tabou les horreurs du XVIIIeme siècle, avec la pauvreté, la crasse, les mauvaises intentions de certaines personnes, le sadomasochisme, la religion, les croyances ou encore la torture sous toutes ses formes. (je peux vous dire que j’ai frissonné et que j’avais la chaire de poule !)

Patrick Pesnot nous plonge avec brutalité et sans transition vers une France dangereuse, sans foi ni loi, où le but est de survivre. Quitte à changer qui l’on est..

J’ai été happée par ce récit, un roman qui pose tout de suite le décor, et qui nous fait visiter la France (sous ses aspects les plus sombres). J’ai appris beaucoup de choses, avec un ouvrage qui mêle histoire et romance. J’ai beaucoup aimé ce subtil mélange.

CHARLESTON

Tout ce que le coeur n’oublie jamais [24]

On se retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un immense coup de coeur que j’ai eu durant mon année de Lectrice Charleston 2021, Tout ce que le coeur n’oublie jamais de Kelly Rimmer, un petit chef d’oeuvre, qui vous plongera en Pologne, avec tout un tas de secrets à découvrir.

Résumé : Depuis la naissance de son deuxième enfant, Eddie, la vie d’Alice a complètement basculé. Face à ce garçon autiste devenu sa priorité, tout le reste passe au second plan, y compris sa fille et son mari. Mais quand Hanna, sa grand-mère adorée, lui demande de se rendre en Pologne pour retrouver des êtres chers de sa jeunesse, elle ne peut lui refuser cette dernière volonté et se sépare de son fils pour la première fois. Sur la terre de ses ancêtres dont elle ignore tout, Alice va combler les silences douloureux de sa bouleversante histoire familiale. 1940, Pologne. À quinze ans, heureuse et fiancée à Tomasz, son ami d’enfance, Alina ne se sent pas concernée par les troupes nazies amassées à la frontière. Mais peu à peu l’Occupation se met en place. La peur et la haine déchirent le petit village et quand Tomasz disparaît, le monde d’Alina s’écroule.

Un récit contemporain qui allie voyage au coeur de la Pologne pour partir en quête de réponse, des secrets de famille inavouables, une romance qui défie le temps et l’espace, et des personnages tellement attachants qu’on ne peut refermer le livre sans qu’ils viennent hanter nos rêves.

Je ressors de cette lecture le coeur déchiré, épuisée mentalement et physiquement, l’auteure nous mène par le bout du nez d’une époque à une autre, et d’une ville à l’autre. On est bousculés par un torrent d’émotions qui nous submergent, et qui s’emparent de nous, sans jamais nous laisser indemne.

Les thèmes que l’auteure aborde sont autant de sujets qui méritent d’être mis en avant comme l’autisme, la difficulté de s’exprimer, la vieillesse, la maladie ou encore les relations inter familiales, pas toujours cordiales et simples, faut-il se l’avouer.

Kelly Rimmer a réellement ce don de nous transporter au coeur d’une histoire déchirante et passionnante, le lecteur prend un vol direct vers la Pologne pour tenter de trouver toutes les réponses aux questions qui se posent au fil du récit.

On tombe amoureux de Tomasz en même temps qu’Alina, et on suit leur relation pas à pas, avec une évolution grandissante des sentiments.

La plume de l’auteure est saisissante, et nous emmène aussitôt vers des contrées dont on ne connaît rien, avec un travail de recherche impressionnant, le lecteur se laisse bercer par les paysages Polonais.

Une fois le livre commencé, il est impossible de le lâcher avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Nous aussi, en tant que lecteur, on a envie de démêler les non dits de l’histoire, de suivre l’évolution des sentiments, et d’un côté, on ressent énormément la détresse des personnages, et leur lutte pour la survie en cette période de guerre, désarmante.

Tout ce que le coeur n’oublie jamais aborde avec réalisme ces amours perdus ou mis entre parenthèses en temps de guerre, ces déchirures liées aux traumatismes de la perte d’un être cher, et cette volonté d’avoir la réponse à toutes ces questions qui nous hantent.

Refermer ce livre a été une véritable déchirure émotionnelle, les personnages continuent encore aujourd’hui de me hanter, par leur présence envahissante mais réconfortante, qui murmurent à notre oreille de se rappeler que la vie est régie par l’amour, et que le coeur se souviendra toujours de ce qui nous est cher.

Prêts pour un voyage inoubliable en Pologne ?

CHARLESTON

Ces héroïnes qui peuplent mes nuits [23]

Bonjour tout le monde,

Je vous retrouve ici pour vous parler d’un ouvrage de chez Charleston qui change radicalement de ce que la maison peut publier d’habitude.

Résumé : Que faire à quarante ans et des poussières, célibataire, sans enfant, quand on se retrouve soudain désœuvrée ? En quête d’un sens à sa vie, Mia lâche tout : son travail, son appartement, son pays, pour partir sur les traces des héroïnes dont les aventures habitent ses nuits. Elle rêve d’Alexandra David-Néel et de son courage, de l’intrépide Karen Blixen, du tour du monde de Nellie Bly. Alors, puisant sa force dans leurs parcours, elle nous emmène en Afrique du Sud, en Italie ou au Japon, à la rencontre de femmes qui ont défié le patriarcat et l’ordre établi, et dont les histoires ainsi liées tissent un puissant paysage de sororité.

En effet, il s’agit là d’un ouvrage de voyage, découpé en plusieurs parties, portées sur la vie de plusieurs femmes fortes et indépendantes qui ont expérimenté des voyages, seules, à l’autre bout du monde. La vie de l’autrice est mêlée au récit, ce qui en fait un ouvrage riche et regorgeant de savoir.

Pour toutes les personnes en manque de voyage, vous n’aurez qu’une envie après avoir terminé ce roman, c’est remplir votre back pack, et partir arpenter les routes, dans de lointaines contrées.

Au travers de ce récit, le lecteur embarque à bord de périples riches et éreintants, pour un tour du monde au coeur des continents. C’est en quelque sorte un carnet de voyage où la femme a une place primordiale, on suit le destin de ces exploratrices, qui font preuve d’un courage hors norme, et qui s’imposent au sein d’une société où il est dur d’y trouver une place.

Ce roman regorge de savoir, et nous nourrit intellectuellement, tant par la richesse du récit que par les messages qui y sont délivrés. On referme ce récit, abreuvé de connaissances et de savoir, en ayant l’impression d’avoir fait le tour du monde en quelques pages.

Chaque femme suit son rêve et écoute son coeur pour réaliser un souhait qui lui est cher, c’est un exemple concret sur toutes ces femmes qui gravissent les échelons pour arriver là où nous en sommes aujourd’hui.

Ce récit est purement féministe, et la sororité est au coeur de l’écrit de Mia. On suit avec un regard externe l’évolution de la perception de la femme seule en voyage, des femmes affranchies, qui n’ont pas besoin d’hommes à leurs côtés pour se sentir vivante, elles sont libres et maîtresses de leur destin.

C’est une revanche bien fondée sur l’image de la femme au foyer et de l’épouse aimante, l’auteure brise les codes en nous dévoilant le quotidien puissant de toutes ces femmes qui n’ont pas besoin d’exister au travers de cases sociales pré-fondées.

Un récit où les femmes prouvent à tous et à toutes qu’elles sont capables d’être indépendantes, de voler de leurs propres ailes et d’affirmer leur autonomie, pas à pas, n’importe où dans le monde.

C’est un récit à placer entre les mains de tous les lecteurs qui s’intéressent au destin de femmes fortes, à ceux qui ont cette soif d’apprendre, de s’instruire et de s’informer sur les conditions de vie parfois rudes que peuvent rencontrer les locaux dans chaque continent de notre planète.

Pour ceux qui veulent explorer les merveilles du monde, tout en restant chez eux.

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Le jeu de l’assassin.

Hey tout le monde,

Je reviens aujourd’hui pour vous parler de ma lecture « Le jeu de l’assassin » qui est le premier tome d’une série de 32 romans, réédités chez Archipoche.

L’auteur va mettre en scène son personnage phare, Roderick Alleyn, qui sera présent au fur et à mesure des différents tomes.

Dans ce premier tome, on va suivre 6 invités, au cours d’une murder party organisée en pleine campagne. Le but étant de mettre en scène une mort, un coupable sera désigné avec un petit carton rouge, et il ne devra pas révéler son identité avant la fin du jeu. Mais c’est sans compter sur l’apparition d’un réel cadavre, qui va bouleverser tous les codes, et mettre la pagaille dans cette demeure de campagne.

La victime ? Charles Rankin, un coureur de jupons, qui a la quarantaine. Se dresse alors la liste de tous les potentiels suspects de la maison, entre le majordome d’origine Russe, la maîtresse du défunt, ou encore son mari jaloux, le choix reste assez large.

Cette enquête est sortie pour la première fois en Grande Bretagne, en 1934. On sent donc une petite évolution dans la plume comparée à nos jours, mais ça reste un réel plaisir de s’être plongé dans cette première enquête, qui mêle sang, humour, tromperie, et secrets.

Alors, prêts pour une virée sanglante à la campagne ?

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Un amour fou.

Plongés en 1509, on va suivre Jeanne la Folle, fille de Ferdinand et Isabelle. Elle se retrouve enfermée dans son palais, où elle y restera 46 ans, tenue par le secret absolu. 🤫 
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Jeanne éprouve un amour toxique envers Philippe, l’aimant du premier regard jusqu’au dernier souffle, malgré ses trahisons et son infidélité, qui n’alterneront en rien les sentiments puissants qu’elle aura éprouvé toute sa vie🌟
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Avec des parents obnubilés par le mariage et le pouvoir, et une fille qui n’aspire qu’à l’amour, le contraste est fort. Tandis que les 5 enfants mènent leur vie selon les codes.
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Au fil de ce roman, on comprend pourquoi Jeanne est surnommée la Folle. Mais, on suit surtout une femme détruite par la vie, et privée de soutien. Voyant sa famille dépérir, sous ses yeux.
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Ce roman était une belle découverte et une plongée à l’époque de l’inquisition, de la colonisation des Amériques et de la reconquista. 🇪🇸 
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Alors, prêts à découvrir des secrets de famille déchirants? ✨